
Que peut-elle bien m’apporter ?
La résilience, c’est la capacité de « se développer de manière positive dans des contextes négatifs ».
Ce n’est pas se convaincre que les choses vont bien si vous traversez une épreuve.
C’est agir de manière à transformer et rebondir en tirant parti des expériences négatives.
Par exemple, vous avez eu un arrêt maladie longue durée. En identifiant ce qui vous a aidé, nous pourrons agencer des outils qui vous permettront de traverser d’autres défis.
La résilience a un effet bénéfique sur la santé mentale. Elle permet d’apprendre avec confiance sa capacité à s’adapter et développer son intelligence émotionnelle. Le niveau de résilience peut varier selon la situation que vous rencontrez. Vous pouvez très bien
gérer une perte d’emploi et avoir des difficultés dans une rupture amoureuse. Chaque contexte conditionne notre résilience.
Chaque individu qui le souhaite peut avoir de la résilience c’est un processus mental, une démarche volontaire ce n’est pas forcément inné ! Elle est indispensable pour initier Le changement attendu.
Boris Cyrulnik définit la résilience comme « une stratégie de lutte contre le
malheur qui permet d'arracher du plaisir à vivre, malgré le murmure des
fantômes au fond de sa mémoire ». Evidemment qu’il est possible de développer ses capacités sans avoir de passé douloureux ou difficiles. Un épisode traumatique (qui n’est pas ressenti de la même façon par chacun) génère une vulnérabilité.
Pour y faire face, nous activons des « moyens défensifs » : le déni, le clivage,
l’humour, l’intellectualisation, l’illusion, l’abstraction et la tiercéisation (le fait d’introduire une tierce personne dans une relation pour faire le lien). Ce sont ces mécanismes qui nécessite d’être compris déconstruits pour donner des clefs afin d’agir ou réagir de façon plus sereine.
La résilience se fondent sur deux critères l’inné et l’acquis. Ces deux critères évoluent pour chacun
selon trois facteurs :
Individuels (basés sur la génétique, l'autonomie, la faculté d'adaptation, la charge en sérotonine).
Familiaux (basés sur la qualité de la communication au sein de la famille, un environnement sécurisant, une idéologie, des rites familiaux).
Sociaux (environnement développé et interactions dans la sphère sociale, professionnelle et dans les loisirs, spiritualité et religion).
La résilience c’est la cicatrisation des traumatismes par un cheminement unique à chacun.
Le processus de cheminement sur nos ressources intrinsèques, le besoin de donner du sens à nos blessures ou notre histoire, l’affirmation de nos valeurs, la déconstruction de nos croyances et nos projets.
Cette approche systémique contribue au mieux-être de l’individu grâce à la prise en charge globale de l’individu ainsi il reste connecté à son environnement.
Pourquoi pas vous !
Si vous voulez en savoir plus :
https://www.youtube.com/watch?v=mV3kQ_BA-Ps
Source Julien BESSE Psychologue julienbesse.com
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